Notre travail

Les COE sont nés dans une mouvance d’alternative au placement, avant le décret de 1991.

Depuis les arrêtés de 1999, ils sont clairement définis comme des acteurs spécialisés dits « de deuxième ligne ».

Ce mouvement alternatif au placement s'appuie sur la confiance dans les compétences des familles à mobiliser ou remobiliser leurs ressources propres. L’objectif est de permettre à l'enfant d’évoluer dans son milieu familial dans le respect de ses besoins.

Le S.V.A.G. est un service d'accompagnement psycho-socio-éducatif qui intervient sur la base d’un mandat.

Mandaté par qui?

    • Le Service d'Aide à la Jeunesse

    • Le Service de Protection Judiciaire

    • Le Tribunal de la Jeunesse

Pour qui?

Les mineurs âgés de 0 à 18 ans et leur entourage, qui rencontrent des difficultés importantes d'ordre éducatif, relationnel, social ou d'insertion scolaire ou professionnelle.

Pour quoi faire?

L'aide qui est proposée au jeune et à sa famille vise à permettre le maintien du jeune en famille et tend à :

    • mobiliser leurs compétences

    • utiliser leurs ressources afin de construire une solution aux difficultés qu'ils éprouvent

    • d'apporter une réponse aux inquiétudes suscitées.

L’intervention s’articule autour de trois partenaires :

    • le mandant,

    • le jeune et sa famille,

    • le S.V.A.G.

Nous serons amenés à travailler tous ensemble.

Les interventions

En moyenne, la fréquence de nos interventions est d’une rencontre tous les 15 jours. Lorsque nous invitons le jeune seul ou avec ses parents, nous veillons toujours à respecter sa scolarité.

Nous travaillons toujours en co-intervention, c’est-à-dire deux intervenants qui prennent en charge la situation. Il s’agit d’une méthode de travail choisie par notre service.

Les entretiens ont habituellement lieu dans nos locaux. Selon les besoins, nous pouvons également nous déplacer à domicile. En fonction de nos hypothèses de travail et de la situation, nous rencontrons le jeune seul ou avec ses parents, les parents seuls, la fratrie,…

D’autres contacts peuvent être utiles à l’intervention : rencontre avec d’autres membres de la famille ou des familiers ou avec toute personne (un professionnel ou non) significative pour le jeune dans la situation.

Des rapports d’évolution sont régulièrement transmis au mandant. La réglementation à laquelle nous sommes soumis ne nous permet pas de le remettre au jeune ni à sa famille. Nous les informons cependant du contenu de ces rapports lors de nos rencontres.