Ce mouvement alternatif au placement s'appuie sur la confiance dans
les compétences des familles à mobiliser ou remobiliser leurs
ressources propres. L’objectif est de permettre à l'enfant
d’évoluer dans son milieu familial dans le respect de ses besoins.
Le S.V.A.G. est un service d'accompagnement psycho-socio-éducatif qui intervient
sur la base d’un mandat.
Mandaté par qui?
Le Service d'Aide à la Jeunesse
Le Service de Protection Judiciaire
Le Tribunal de la Jeunesse
Pour qui?
Les mineurs âgés de 0 à 18 ans et leur entourage, qui rencontrent
des difficultés importantes d'ordre éducatif, relationnel, social
ou d'insertion scolaire ou professionnelle.
Pour quoi faire?
L'aide qui est proposée au jeune et à sa famille vise à permettre
le maintien du jeune en famille et tend à :
mobiliser leurs compétences
utiliser leurs ressources afin de construire une solution aux
difficultés qu'ils éprouvent
d'apporter une réponse aux inquiétudes suscitées.
L’intervention s’articule autour de trois partenaires :
le mandant,
le jeune et sa famille,
le S.V.A.G.
Nous serons amenés à travailler tous ensemble.
Les interventions
En moyenne, la fréquence de nos interventions est d’une rencontre
tous les 15 jours. Lorsque nous invitons le jeune seul ou avec ses
parents, nous veillons toujours à respecter sa scolarité.
Nous travaillons toujours en co-intervention, c’est-à-dire deux
intervenants qui prennent en charge la situation. Il s’agit d’une
méthode de travail choisie par notre service.
Les entretiens ont habituellement lieu dans nos locaux. Selon les
besoins, nous pouvons également nous déplacer à domicile. En
fonction de nos hypothèses de travail et de la situation, nous
rencontrons le jeune seul ou avec ses parents, les parents seuls, la
fratrie,…
D’autres contacts peuvent être utiles à l’intervention :
rencontre avec d’autres membres de la famille ou des familiers ou
avec toute personne (un professionnel ou non) significative pour le
jeune dans la situation.
Des rapports d’évolution sont régulièrement transmis au mandant.
La réglementation à laquelle nous sommes soumis ne nous permet pas
de le remettre au jeune ni à sa famille. Nous les informons
cependant du contenu de ces rapports lors de nos rencontres.